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An Open Letter to President Macron: Sanctions - not summits - are required to stop the Israeli genocide
An Open Letter to President Macron: Sanctions - not summits - are required to stop the Israeli genocide

This press release also available in French

 

Western states have protected the Israeli regime since its inception, and escalated their complicity in its crimes since the beginning of the genocide. France, like others, have pretended to be a neutral mediator while granting impunity and unconditional political, financial and military support to the Israeli regime. Instead of meaningless condemnations and actions - such as the ongoing trilateral summit with Egypt and Jordan - France must uphold its obligations to stop and prevent further Israeli genocide and international crimes through sanctions.   

 

For 18 months, the Israeli regime has continued its genocide and killed 50,523 people, including over 15,000 children, and injured 114,776 people. At least 1.9 million Palestinians, 90 percent of the population, have been forcibly displaced and the entirety of Gaza’s infrastructure - both public (health, transportation, sanitation and education) and private - has been destroyed. France’s complicity in Israeli crimes must be addressed and ended. How many conferences will be organized before France stops actively enabling Israeli crimes, and recognizes and acts to stop the Israeli genocide? How many more discussions will be held before empty statements and actions become tangible and practical measures?

 

Affirming yesterday that “political initiatives were discussed to revive the peace process and establish a Palestinian state” does not do anything to stop the killing, and nor is it Egypt’s or France’s role to dictate political solutions. Stressing “the urgent need for an immediate ceasefire and the entry of humanitarian aid” is futile while the Israeli regime has been deliberately and ruthlessly preventing any aid from entering since 2 March and resumed bombing the Gaza Strip, in violation of the last ceasefire agreement, since 18 March 2025. Palestinians in the West Bank, including Jerusalem, especially refugee camps, are next, facing an unprecedented suppression campaign. Reaffirming the “rejection of the forced displacement of Palestinians”, while thousands of Palestinians have already been forcibly expelled - and as a so-called “voluntary migration bureau” is established to facilitate further expulsions - once again exposes French complicity in Israeli crimes and the futility of such statements. 

 

Israeli acts of genocide and ethnic cleansing would not continue were states to act in accordance to their obligations under international law. All states must prevent the commission of genocide and international crimes such as the weaponization of aid and forced displacement by imposing the full range of economic, military and political measures against the Israeli regime and its colonial enablers, otherwise their inaction also constitutes complicity.

 


 

French

 

Lettre ouverte au Président Macron : des sanctions – non des sommets – sont nécessaires pour mettre fin au génocide israélien

 

Les États occidentaux protègent le régime israélien depuis sa création, et ont intensifié leur complicité dans ses crimes depuis le début du génocide. La France, comme d’autres, prétend être un médiateur neutre tout en accordant une impunité totale ainsi qu’un soutien politique, financier et militaire inconditionnel au régime israélien. Au lieu de condamnations creuses et d’actions symboliques – comme le sommet trilatéral en cours avec l’Égypte et la Jordanie – la France doit respecter ses obligations pour arrêter et prévenir le génocide israélien et d'autres crimes internationaux, notamment par l’imposition de sanctions.

 

Depuis 18 mois, le régime israélien poursuit son génocide et a tué 50 523 personnes, dont plus de 15 000 enfants, et blessé 114 776 autres. Au moins 1,9 million de Palestiniens – soit 90 % de la population – ont été déplacés de force, et l’ensemble des infrastructures de Gaza, tant publiques (santé, transports, assainissement, éducation) que privées, ont été détruites. La complicité de la France dans les crimes israéliens doit être dénoncée et stoppée. Combien de conférences seront encore organisées avant que la France cesse de faciliter activement les crimes israéliens, qu’elle reconnaisse le génocide israélien et agisse pour y mettre fin ? Combien de discussions seront encore menées avant que les déclarations creuses et les mesures symboliques laissent place à des mesures concrètes et effectives?

 

Affirmer hier que « des initiatives politiques ont été discutées pour relancer le processus de paix et établir un État palestinien » ne contribue en rien à stopper les massacres, et ce n’est ni à l’Égypte ni à la France de dicter des solutions politiques. Insister sur « la nécessité urgente d’un cessez-le-feu immédiat et de l’entrée de l’aide humanitaire » est vain, alors que le régime israélien empêche délibérément et brutalement toute aide d’entrer depuis le 2 mars, et a repris le bombardement de la bande de Gaza – en violation du dernier accord de cessez-le-feu – depuis le 18 mars 2025. En Cisjordanie, y compris à Jérusalem, notamment dans les camps de réfugiés, les Palestiniens sont désormais confrontés à une campagne de répression d’une ampleur sans précédent. Réaffirmer le « rejet du déplacement forcé des Palestiniens » alors que des milliers de personnes ont déjà été expulsées de force – et qu’un prétendu « bureau de migration volontaire » a été mis en place pour faciliter de nouvelles expulsions – démontre une nouvelle fois la complicité française dans les crimes israéliens et l’inutilité de telles déclarations.

 

Les actes de génocide et de nettoyage ethnique perpétrés par Israël ne se poursuivraient pas si les États agissaient conformément à leurs obligations en vertu du droit international. Tous les États doivent empêcher la commission de génocides et de crimes internationaux, notamment l’instrumentalisation de l’aide humanitaire comme arme de guerre et le déplacement forcé, en imposant l’ensemble des mesures économiques, militaires et politiques contre le régime israélien et ses complices coloniaux. À défaut, leur inaction équivaut également à de la complicité.